Le crowdfunding immobilier est basé sur un concept très simple mais qui a bouleversé la vie entrepreneuriale. En effet, comme son nom l’indique (crowd, la foule en anglais) permet à toute personne d’investir dans un projet immobilier. Petit ou gros porte-monnaie, résidence ou maison : l’accès est possible pour tous. Vous pouvez investir la somme que vous voulez !
Pourquoi le crowdfunding plaît tant ?
Le crowdfunding permet des rendements attractifs en très peu de temps. En effet, de nombreuses plateformes promettent aux futurs crowdfunders un rendement pouvant aller jusqu’à 20%. Un rendement qui est donc très attractif et loin du taux de rémunération de 1% du Livret A, ou bien du rendement moyen de 2,5% des contrats d’assurance-vie ou encore des investissements boursiers pas toujours très stables et n’assurant pas une grande sécurité de placement. Mais le crowdfunding immobilier comporte t-il des risques ? Est-il sans danger ? Que faut-il éviter ?
De nombreuses plateformes : comment choisir ?
Aujourd’hui, suite au développement du crowdfunding immobilier , de nombreuses plateformes se sont développées. Toutes promettent des rendements très attractifs. Mais certaines garantissent une meilleure qualité de placement. En effet, sur certaines plateformes, chaque projet présenté est au préalable étudié par un comité d’experts. Cela garantit ainsi une meilleure sécurité et qualité d’investissement.
De nombreux montages : lequel choisir ?
En France, il existe 3 types de montages différents dans le crowdfunding
1. Le crowdfunding immobilier par l’intermédiaire d’une holding prenant ses parts dans une SCCV
Lorsqu’un promoteur lance un projet immobilier, il crée généralement une SCCV (Société Civile de Construction Vente). Elle permet de gérer la construction et la vente du bien immobilier. En passant par une holding, dans le cas où les problèmes et les dettes s’accumulent, le crowdfunder n’a pas à débourser un centime. Petit inconvénient : il faut généralement attendre la fin de la vente à 100% du bien avant de récupérer sa mise et éventuellement plus.
2. Le crowdfunding immoblier par l’intermédiaire d’une émission obligataire sur la holding détenant une partie ou toutes les parts d’une SCCV
Autre solution possible, très proche de la précédente. Le promoteur peut créer une holding (bien souvent une SAS). Cette holding a cette fois-ci un rôle différent. Elle réalise une émission obligataire, autrement dit une sorte de prêt financé par les crowdfunders.
3. Le crowdfunding immbollier par l’intermédiaire émission obligataire pour une SAS
Le promoteur crée une SAS qui s’occupe à la fois de la gestion du chantier et de la commercialisation du bien. Ainsi, plus besoin d’une SCCV. Toujours le même principe, une émission obligataire est financée par les crowdfunders.
Mais surtout méfiez vous de tout autre montage, notamment les montages en SCI (Société Civile Immobilière). Qui dit SCI, dit être tenu indéfiniment aux dettes en fonction de sa part dans le capital !